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CHAPITRE 1

 

Une expérience inattendue

 

 

 

Visualisez vos pieds… Décrivez ce que vous portez aux pieds. Faites confiance aux impressions que vous recevez, même si, au premier abord, elles vous semblent imaginaires. Que percevez-vous à vos pieds ? …

Je porte des chaussures du 18e siècle avec des bas roses.

Très bien ! Ça, c’est bien ! Maintenant, remontez le long des jambes et décrivez-moi comment vous êtes habillé.

J’ai un pantalon en satin blanc, une redingote bien coupée couleur vert d’eau, un jabot blanc et une perruque blanche.

Bravo ! Très belle description ! Vous êtes très observateur. C’est très bien ! Maintenant, regardez autour de vous et racontez-moi ce que vous voyez : où êtes-vous ? Dehors ? Dedans ? Fait-il jour ou nuit ? Qui est près de vous s’il y a quelqu’un ? Que se passe-t-il ? Racontez-moi !

 

Je suis habillé comme à la fin du 18e siècle, sous la Révolution française. Je suis dans un salon avec un homme et une femme. C’est le soir. Je parle.

 

Denise, je te présente le Baron de Vaux. Il a été blessé et je voudrais que tu le soignes.

Mais, Benjamin, tu es fou d’emmener un royaliste chez moi. Si on le découvre, je risque ma vie. Tu le sais bien. Toute la maisonnée en subirait les conséquences ainsi que l’hôpital. Tu es inconscient ou quoi ? Passons vite à l’infirmerie.

 

Tout en parlant, nous allons dans une pièce qui sert d’infirmerie avec armoires, table, chaises et divan. Elle fait allonger de Vaux et commence à examiner ses blessures. J’insiste.

 

Arrête ! Ne dramatise pas ! Tu sais bien que personne ne va venir fouiller ta maison. Tu te dévoues à l’hôpital et tout le monde le sait. De plus Aurore, ta fille, est l’amie de Charles qui est bien connu pour ses harangues révolutionnaires. Si je suis venu chez toi, c’est parce que je sais que tu es au-dessus de tout soupçon et que tu es capable de le soigner mieux que n’importe qui.

Et depuis quand t’occupes-tu de sauver les nobles, toi ? Je te croyais révolutionnaire. Tu joues  double jeu, maintenant ?

Allons ! Tu sais bien que je suis pour la révolution et que je l’aide comme je peux. Mais tu sais aussi que je connais plusieurs personnes de la cour et il se trouve qu’il y en a quelques-unes que j’apprécie pour leur humanisme, malgré ou grâce à leurs quartiers de noblesse. Ce n’est pas incompatible. Monsieur de Vaux en fait partie et je trouverais injuste qu’il perde la vie à cause de son étiquette de noble.

Heureusement, il n’a rien de cassé. Mais il a une belle entorse au genou droit. Que s’est-il passé ? Il a des ecchymoses partout. On dirait qu’il a été roué de coups.

En fait, il venait chez moi la nuit dernière lorsqu’il a été attaqué par trois malfrats. Il a réussi à leur échapper en sautant dans un jardin. Malheureusement, au lieu d’atterrir sur une pelouse il est tombé sur des pierres qui étaient cachées par de hautes herbes. Il s’est assommé et il ne s’est réveillé que plusieurs heures plus tard, tout contusionné. Il croyait avoir une jambe cassée tellement elle lui faisait mal. Il avait du sang un peu partout. Il a réussi, à force de courage et d’adresse, à déjouer les municipaux qui rodent partout et à carillonner chez moi en pleine nuit. Il a dormi à la maison toute la journée et j’ai préféré te l’amener ce soir car je n’ai pas très confiance en mes talents d’infirmier.

Voilà ! Je lui ai mis une attelle et j’ai soigné ses plaies. Vous pouvez partir.

Écoute, Denise, il ne peut pas rentrer chez lui dans cet état et moi, je dois m’absenter pour quelques jours. Tu ne pourrais pas le garder ici quelque temps, jusqu’à ce qu’il marche normalement ?

Mais tu es fou ? Tu crois que je n’ai que ça à faire, m’occuper de lui ? Tous les jours, je dois aller à l’hôpital. Et puis, je ne vis pas seule. Il y a Édouard. Qu’est-ce qu’il va penser ?

Ha ! Tu as gardé Édouard ?

Oui ! Je l’ai gardé. Où voulais-tu qu’il aille ? Il n’a plus de famille depuis longtemps. Quand Aurore est partie, je lui ai demandé de m’aider à l’hôpital. Je lui ai enseigné les rudiments des soins. Il m’aide. Il donne aussi quelques règles d’hygiène aux patients.

Mais, il n’était pas un peu royaliste sur les bords ?

Oui ! A l’époque du roi. Mais c’était un grand admirateur des philosophes et il était assez partisan du concept de «despote éclairé». Mais je ne suis pas sûre qu’il soit resté royaliste. En tout cas, il n’est pas pour les révolutionnaires, ces crapules qui tuent à tort et à travers.

Et je vois que, toi non plus, tu n’es toujours pas pour les révolutionnaires. Ta fille ne t’a pas convertie ?

Comment veux-tu que je sois pour eux quand je vois l’état des pauvres gens qui arrivent à l’hôpital ? Ce qu’ils font est immonde. Le nombre de gens qui s’entre-tuent. La terreur dans laquelle tout le monde vit. Pourquoi crois-tu que j’aie si peur de garder ton noble ? Ce sont des sanguinaires qui ne connaissent ni père ni mère. Ils se combattent et se tuent entre eux. Quand je pense que ma fille en fait partie ! Et toi aussi ! Je ne te connaissais pas comme ça. On était si bien avant ! L’ordre régnait. On pouvait se promener dans la rue. Tout le monde mangeait à peu près. On pouvait aller au théâtre ou assister à un concert ou écouter des vers dans un café. Maintenant, c’est la peur qui règne. Et les gens crèvent de faim. Je les vois à l’hôpital, décharnés. On me les amène quand ils sont au bout du rouleau. Comment veux-tu que je les soigne ? Ils ne sont pas malades ! Ils ont dépassé le stade de la faim. Je ne peux plus rien pour eux. De toute façon, je ne trouve même pas assez de nourriture pour les vrais malades, ceux qui peuvent être sauvés. Il y a la disette partout. L’état a pris les hôpitaux en charge mais n’a pas d’argent. Qu’est-ce que tu viens m’embêter avec ton noble, aussi humaniste soit-il ?

C’est un homme de bien et tout homme de bien mérite d’être aidé.

Un homme de bien ? Il n’a jamais rien fait de ses dix doigts. Peut-être n’a-t-il pas fait de mal mais de là à dire qu’il a fait le bien !

En venant chez moi hier soir, il a risqué sa vie pour une noble cause. Si c’est le seul bien qu’il ait fait, c’est suffisant.

Au fait, c’est vrai ! Tu ne m’as pas dit ce qu’il venait faire chez toi si tard.

Je ne peux pas te le dire.

Comme c’est commode ! Il faudrait que je fasse tout ce que tu dis, au risque de ma vie, mais toi, tu ne veux rien dire. Rembarque ton noble !

Écoute, Denise, sois gentille ! Si je te disais pourquoi il est venu, ta vie serait en plus grand danger encore. Aide-moi, s’il te plaît !

Je te fais un marché : je garde ton noble et tu me dis ce qu’il te voulait.

Je te dis que l’enjeu est trop important. Et dangereux pour toi, pour moi et pour beaucoup d’autres. Pour le pays tout entier.

D’accord ! Aide-moi à transporter le noble dans la chambre de mon défunt mari. Personne n’y va plus depuis longtemps. On ne l’y trouvera pas.

 

Denise et moi nous prenons de Vaux chacun d’un côté et le montons à l’étage puis l’installons dans le lit à baldaquin. De Vaux se confond en remerciements auprès de Denise et me conjure, en aparté, de garder le secret et de mener ma mission rapidement à bien. Je le lui promets. Denise et moi redescendons au salon où elle m’offre une petite collation.

 

Alors, Benjamin, tu me dis ce qu’il te voulait ?

N’insiste pas ! Je te remercie de le garder. J’aurais ainsi l’esprit libre.

Je pensais à une chose. Après ton départ, je devrais peut-être appeler les municipaux et lui livrer ton ami en disant qu’il s’est introduit chez moi. Ainsi, je ne risquerais rien. Et même, je serais bien vue des révolutionnaires. Un noble de plus ou de moins !

Je sais que tu ne feras pas ça. Ton Dieu, ta religion te l’interdiront.

Ah ! Ça te va bien de parler de Dieu et de religion alors que tu ne crois en rien. Voilà que tu vas me faire la morale !

Chacun doit vivre selon ses croyances et la morale n’est pas affaire de religion.

Eh bien, sache qu’entre le risque de me faire prendre cachant un noble, ce qui aurait pour conséquence immédiate la fermeture de l’hôpital pour pauvres que je finance, et l’arrestation d’un noble, mon choix serait vite fait.

Mais il ne s’agit pas seulement de ça. S’ils arrêtent de Vaux, ils vont le torturer, il me dénoncera et je serai arrêté. Et tu auras ma mort sur la conscience.

Ma conscience ! Depuis que je te connais, elle en a digéré bien d’autres.

N’exagère pas ! On n’a pas été heureux, tous les deux ?

Toi, sans doute ! Mais moi ! J’étais en enfer. Comment, moi, Denise, bonne catholique fervente, mariée à un médecin réputé et intègre, mère de famille, ai-je pu céder aux charmes d’un coureur de jupons ? Et si ça n’avait été qu’une fois, c’eut été une erreur, un faux pas, somme toute pardonnable. Mais non, j’ai recommencé et j’ai déployé des trésors de malice pour pouvoir continuer cette liaison. Ah ! Tu m’as bien eue !

Mais il ne faut pas le voir comme ça. Tu ne prends en compte du passé que les éléments qui te conviennent maintenant. Comme tout à l’heure, tu avais l’air de dire qu’avant la révolution tout était pour le mieux. Rappelle-toi ! Les gens crevaient de faim en masse. Pas toi ni moi, bien sûr, parce que nous faisions partie des nantis. Donc, pour toi, cette famine n’a pas existé et pourtant, elle était effroyable. Tu oublies les lettres de cachet, l’arbitraire, le féodalisme, l’absolutisme, les privilèges qui écrasaient le peuple. Aujourd’hui le peuple a encore faim, et toi aussi cette fois, un peu, mais il est fier de se battre pour ses droits. Oui, c’est la confusion. Oui, il y a des morts chez les révolutionnaires et les contre-révolutionnaires. Oui, ce qui se passe avec les prêtres réfractaires est ignoble. Mais, tout ça va se tasser et j’espère que ce sera pour bientôt. Quant à notre histoire d’amour, souviens-t-en ! Souviens-toi du bonheur qu’il y avait dans tes yeux lorsque tu venais me rejoindre. Tu m’aimais vraiment ! Tu étais heureuse ! Je te faisais rire et je te faisais jouir, toutes choses que ton mari ne pensait pas à faire ; ou ne pouvait pas faire. Avec moi, tu étais heureuse. C’est lorsque tu me quittais que les remords t’assaillaient. Toute ton éducation catholique te fustigeait. Mais est-ce moi ou ton éducation qui t’a fait épouser un homme plus vieux que toi et presque impotent, mais riche ? As-tu fait un mariage d’amour, de raison ou d’argent ? Est-ce toi qui as choisi ? Pose-toi toutes ces questions avant de me jeter la faute ou de te jeter la faute. Je t’ai peut-être apporté le seul bonheur dans la grisaille de ta vie. Et tu m’en veux ?

Mais le sacrement du mariage est sacré. Je l’ai bafoué. Même si ce n’est pas moi qui ai choisi mon mari.

Ce mariage arrangé t’a permis une vie confortable. Et qu’est-ce qu’il a apporté à ton mari ? Ne crois-tu pas qu’il a gagné quelque chose ? Il avait une jolie femme qui le faisait briller en société ; une femme saine qui lui a donné des enfants magnifiques ; une femme jeune qui a pu s’occuper de lui lorsqu’il est devenu complètement impotent. Ce que tu lui as donné est-il si négligeable ? Tu lui as donné plus de bonheur qu’il ne t’en a apporté. Lui, il ne t’a apporté que du bien-être. Ce n’est pas comparable.

Tu as toujours été très bon en paroles. C’est comme ça que tu as toujours embobiné les femmes. Tiens, reprends du pâté !

Non, merci ! Depuis ce matin, j’ai mal au ventre. Tu sais, je n’embobinais que les femmes qui voulaient bien se laisser embobiner.

Dis que c’est ma faute, tant que tu y es !

Non, bien sûr ! Mais tu as ta part de responsabilité aussi. Je ne t’ai pas forcée. Tu ne dois pas le nier mais tu n’as pas à en avoir honte.

La honte que j’ai, surtout, c’est que tu m’aies abandonnée et que j’en aie été furieuse. Malgré tous mes remords. Je me suis sentie rejetée, dépréciée et je t’en ai voulu pendant très longtemps. Heureusement, alors, que la religion m’a aidée ! Je t’ai pardonné, je t’ai effacé de ma mémoire, tu n’existes plus. Le noble peut te dénoncer, je m’en fiche car je ne te connais plus. Alors, tu me dis ce qu’il te voulait ?

Est-ce que tu peux me jurer sur la Bible que tu ne diras rien à personne, même pas en confession ? Réfléchis bien !

C’est si grave que ça ? Tiens, voilà ma bible qui ne me quitte jamais. Je jure que je ne dirai à personne ce que tu vas me dire.

De Vaux m’amenait un pli du roi me demandant …

Tiens, tu parles du roi ? Ne sais-tu pas que nous n’avons plus vraiment de roi ?

Devant toi, je dis « le roi », devant lui, je dirais « votre majesté » et devant mes amis je dis « Louis Capet ». Il faut savoir s’adapter ces jours-ci.

Bon, je vois que tu es toujours aussi souple. Vas-y ! Raconte !

Je disais donc que de Vaux m’amenait un pli du roi me demandant de lui fournir une diligence et un équipage pour qu’il prenne la fuite avec sa famille. Voilà !

Ce n’est pas possible ! Et tu vas le faire ? Tu risques ta vie.

J’ai longtemps réfléchi. Je suis pour la révolution mais je suis atterré par la tournure qu’elle a prise. Quel gâchis ! Les idéaux étaient nobles mais la mise en œuvre a été catastrophique. Les ultra, comme Aurore, disent qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Mais trop d’œufs ont été cassés. Elle est allée trop loin et Louis ne sera jamais plus roi de France. Je l’aime bien. C’est un ami, tu le sais. Si je peux l’aider à se réfugier à l’étranger, ce serait une bonne solution. Lui serait à l’abri et, ici, le gouvernement serait débarrassé d’un poids encombrant. Je crains que s’il reste en France il passe le reste de sa vie en prison. En revanche, si on apprend qu’il complote pour s’enfuir, je redoute la réaction du peuple. J’ai longtemps hésité, ne sachant quel mal était le pire. Finalement, j’ai choisi. Alors, tu vois ! Je mets ma vie entre tes mains. Ainsi que celle du roi.

N’y va pas, je t’en supplie. Oublie le message. Fais comme si tu ne l’avais pas reçu. Le noble aurait pu être tué et ne jamais parvenir chez toi. Il a failli, d’ailleurs. Ne prends pas ce risque. C’est trop dangereux. Fais-le pour ta femme ! Fais-le pour moi.

Non ! Je ne peux pas me dérober. J’ai toujours été loyal en amitié. J’ai appris à aimer Louis. Il faut que je l’aide.

J’ai peur. J’ai peur pour toi. J’ai peur de te perdre. Définitivement. Je t’ai tellement aimé et je t’aime encore. Malheur à moi d’aimer un homme marié ! Je suis damnée.

Ne pleure pas ! Ce n’est pas la peine. Tu n’es pas damnée et il ne t’arrivera pas de malheur. Je t’aime aussi. Je suis un ami sur lequel tu peux compter en toutes circonstances. Ne crains rien. Il y en a assez d’un qui a la peur au ventre.

Tu dis que tu m’aimes mais le verbe aimer n’a pas le même sens chez toi que chez moi.

Tu devrais savoir que « plaisir d’amour » rime avec « se termine un jour ». Les amours qui riment avec toujours sont des amours platoniques, désincarnées. Les amours qui se concrétisent physiquement sont soumises au temps comme le reste de l’univers. Nous nous sommes aimés passionnément. Maintenant, il en reste une profonde amitié. L’amitié, c’est aussi une forme d’amour ; qui exclue le désir.

Mais je te désire encore, pour mon plus grand malheur.

Récite 5 Notre Père et 10 Je vous salue Marie, et ça passera. Je ne suis plus tout jeune, tu sais, tu risques d’être déçue. Il faut que je m’en aille, maintenant. Prends soin du jeune de Vaux. Après tout, il est de ton bord.

Tu es un salaud, sans cœur ! Va-t-en et ne te fais pas voir. On ne sait jamais.

 

Je sors dans le noir et disparais dans la nuit. Je ne vois rien et j’ai peur. J’ai mal au ventre. J’aurais dû en profiter pour aller aux toilettes chez Denise.

 

Bravo ! C’est très bien ! Et maintenant, alors que vous vous préparez pour votre voyage de retour, vous pouvez choisir de ramener avec vous seulement ce qui est utile et bénéfique. Ramenez quelque chose de spécial, de sacré … une perle de sagesse. Ramenez uniquement ce que vous voulez. Vous pouvez laisser partir les autres souvenirs, les autres sentiments et impressions et retenir dans votre conscient seulement ce qui est important, utile et bénéfique pour vous en ce moment…

 

La voyante fait une pause d’une minute, à peu près.

 

Maintenant, lentement, en voyageant sur l'avenue du cœur, retraversez cet endroit éternel où le temps et l'espace n'existent pas et où toute chose vous est révélée. Ramenez l'information que vous avez sélectionnée. Lentement, retraversez les années de ce que nous appelons la vie présente … jusqu'à aujourd'hui et jusqu'ici. Nous sommes le 23 mai 2004 à Marseille.

 

Tout en revenant, sachez que vous avez bien travaillé. Vous vous êtes ouvert avec confiance et vous êtes plein de reconnaissance. Dans un petit moment, lorsque vous entendrez compter de un à dix, vous allez vous réorienter complètement dans le présent. Et à dix, vous serez complètement éveillé, vous vous sentirez reposé et en pleine forme.

 

Un         Entrez fermement et totalement dans le présent.

Deux     Sentez le retour à la normale à tous les niveaux de

                votre être.

Trois      Sentez l'énergie de la vie revenir à vos extrémités.

Quatre   Vous pouvez, si vous voulez, bouger vos bras et vos

                pieds.

Cinq      Souvenez-vous de ce que vous avez réalisé.

Six         Rendez-vous compte que vous avez très bien travaillé.

Sept       Vous revenez à votre potentiel maximum.

Huit       Vous êtes plein d'énergie.

Neuf      Vous êtes plein de vitalité.

Dix        Lentement, ouvrez les yeux. Vous êtes complètement

                éveillé.

 

Bienvenue ! Comment vous sentez-vous ?

 

Suite chapitre 1

 

 

 

 

A LA VIE PROCHAINE   par Bernard ELMIRA

 

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